mercredi 17 avril 2019

Léger en apesanteur

C'est un très vieux fantasme que j'ai enfin pu réaliser. Dernièrement, j'ai éprouvé les plaisirs de l'apesanteur pendant un vol parabolique à Orlando. L'expérience était loin d'être donné, surtout au vu de sa durée. A quasi 5000 euros la virée (et je ne parle pas du voyage à Dallas), j'ai payé 15 euros pour chacune des 330 secondes d'apesanteur. Et je ne regrette pas. Ma belle-famille a trouvé affolant que je gaspille autant d'argent pour ça. Et c'est vrai que si l'on s'en tient à l'idée de quantité (en avoir pour son argent), cinq mille euros pour 5 minutes et demi d'extase, ça peut paraître disproportionné. Mais cela représente à mes yeux bien plus que le matériel. Parce que ça laisse une trace. Je me souviendrai jusqu'à mon dernier jour de cette journée : dans des années, je n'aurai qu'à repenser à tout ça pour que je me souvienne des sensations que j'ai ressenties là-haut. C'est comme si cette sensation indescriptible s'était gravée, non seulement dans ma mémoire, mais aussi et surtout dans mes cellules. C'est sans doute son caractère si rare qui est à l'origine de cela. Quoi de plus incroyable que cette expérience, au fond ? Après tout, l'apesanteur est une sensation impossible à ressentir au sol. C'est des millénaires pour que l'on puisse apprécier cette sensation inédite. Les milliards d'humains ayant vécu avant cela n'avait pas eu la chance de connaître une sensation. Et même aujourd'hui, les particuliers qui y ont goûté restent peu nombreux, compte tenu la populationde la Terre ! Alors je considère plus cela comme un honneur que comme un gâchis. Et pour ceux qui sont en quête de nouvelles sensations, voilà le prestataire auquel j'ai fait appel pour mon vol aux USA ! Je vous laisse le lien vers le site spécialiste du vol parabolique.

jeudi 11 avril 2019

Qui suis-je : l’accession du Prince

Il devient directeur de cabinet et "acquiert un pouvoir énorme en quelques mois", poursuit Nabil Mouline. Parallèlement, le jeune prince se débarrasse de ses cousins mieux placés que lui dans l'ordre de succession. Tant est si bien qu'en 2015, lorsque son père devient roi et lui ministre de la Défense, il n'en reste plus qu'un, qu'il ne tardera pas à marginaliser aussi. L'autre handicap qui aurait dû ralentir, pour ne pas dire oblitérer totalement la course au pouvoir de Mohammed ben Salmane, c'est son manque de formation. Le jeune homme n'a guère suivi qu'une licence d'administration publique à l'université du Roi-Saoud, à Riyad. Nabil Mouline. Mais cette faiblesse est devenue une force. Ce qui finit toujours par payer dans un pays où le pouvoir reste en famille. Un autre facteur a joué en sa faveur. En 2016, l'élection de Donald Trump donne un véritable élan à Mohammed ben Salmane. Proche du gendre du président américain, Jared Kushner, MBS obtient un soutien inconditionnel des Etats-Unis qui poussent aussi le reste de la famille royale, pourtant en train de se voir évincée, à ne pas réagir.