mardi 19 décembre 2017

En hélicoptère

Le week-end dernier, mon épouse et moi nous sommes offerts un vol en hélico dans les environs de Issoire en Auvergne. Ca m'a plu, mais je me demande combien de temps encore nous pourrons faire ce genre d'expériences. Avec les diverses catastrophes naturelles qui ont frappé ces derniers mois, je me demande en fait même quel sera le monde que nous laisserons à nos descendants. J'aimerais de ce fait réaliser ici une tentative de prospection. Si les prédictions des scientifiques sont confirmées, il est indubitable que les catastrophes comme celle qu'a connu Saint-Martin deviendront coutumières au fil du temps. Il ne s'écoulera pas un jour sans qu'un tsunami atteigne la côte ou qu'un ouragan frappe des îles. Si celles-ci ne sont pas noyées par la montée des eaux. A bien y réfléchir, il est à peu près certain que les îles ayant survécu seront dépeuplées, et que les gens se réfugieront vers l'intérieur. En plus, comme les régions tropicales vont encore monter en température, toute la région équatoriale sera sans doute, en parallèle, vidée de ses habitants, qui partiront pour des régions plus tempérées. Les régions situées près des lignes de faille, qui deviendront trop dangereuses, seront enfin elles aussi abandonnées. Et tout ça nous conduit à une densité de population incroyable ! Représentez-vous onze milliards de terriens condensés sous certaines latitudes, éloignés de la côte... Pas besoin d'avoir inventé l'eau chaude pour s'apercevoir que les régions correspondant aux critères sont assez limitées ! Il est donc évident que nous habiterons bientôt dans des villes surchargées, dans lesquelles certains citoyens passeront toute leur vie sans jamais en sortir, comme cela se produit déjà à Lagos. Je connais en effet quelqu'un qui y a vécu et qui m'a expliqué que certains ne connaissent rien d'autre que leur quartier ! Un jour ou l'autre, s'offrir une ballade loin de l'agitation sera probablement un luxe destiné aux gens d'un certain standing ; les autres profiteront d'un monde de verre et d'acier. Sinon, je vous recommande vraiment le vol en hélicoptère : j'ai passé un très bon moment. Tenez, vous pouvez visiter le site par lequel je suis passé ! Retrouvez toutes les infos sur ce de baptême de l'air en hélicoptère en Auvergne en suivant le lien.

vendredi 15 décembre 2017

Les dépenses de santé en baisse

Avec une dépense de 77,6 Md€ en 2016, en progression de 1,6%, l’écart à l’objectif 2016 rectifié lors de la LFSS 2017 sur les établissements de santé s’élève à environ -380 M€. Avant mobilisation des mises en réserve, les dépenses des établissements publics tarifés à l’activité ont été supérieures d’environ 150 M€ à l’objectif. La dynamique des volumes de la part tarifée à l’activité notamment sur les actes et consultations externes expliquent l’essentiel de la sur-exécution. Les dépenses des cliniques privées sont quant à elles proches de l’équilibre alors que les dépenses de soins de suite et de réadaptation et les dépenses de psychiatrie sont sous-exécutées d’environ 25 M€. L’essentiel de la sous-exécution de l’ONDAM hospitalier tient à l’emploi de différents leviers permettant de couvrir les risques de dépassement anticipés à la fin de l’année 2016. Ainsi, les mises en réserve sur les établissements de santé ont été mobilisées à hauteur de 250 M€. De plus, environ 160 M€ de crédits DAF et MIGAC ont été annulés en fin d’année dernière et le FMESPP a bénéficié d’un financement supplémentaire de 60 M€ par le Fonds pour l’emploi hospitalier réduisant d’autant le financement à la charge de l’assurance maladie. Par ailleurs, les dotations hospitalières ont été minorées de 37 M€ pour des raisons techniques tenant d’une part aux opérations de fongibilité avec le FIR (22 M€) et d’autre part à la prise en compte du financement d’une partie des dépenses par le régime complémentaire local d’Alsace-Moselle (correspondant au ticket modérateur de ses assurés, soit 15 M€, hors du champ de l’ONDAM).