Indre-et-Loire : visite de château en hélicoptère

Ce week-end en Indre-et-Loire, je m'en souviendrai longtemps. Avec l'ami qui me recevait sur place, nous avons décidé de placer ce séjour sous le signe de la royauté. Nous avons fait les choses en grand : saumon (de luxe), truffes, caviar... La totale. Chaque repas ressembla donc à un festin de roi (quoique, sur la fin de soirée, cela pouvait plutôt faire penser à La grande bouffe). Evidemment, tout devait être royal. Lorsque mon hôte m'a demandé s'il y avait des endroits que je souhaitais visiter, j'ai donc proposé le château d'Amboise. Mais il ne s'agissait pas seulement de visiter un château de roi : il fallait encore le visiter de manière royale. Nous l'avons donc visité à pied, mais aussi en hélicoptère. Le découvrir par la voie des airs permet de mieux en apprécier les formes et la délicatesse. Ce château est tout à la fois imposant et lourd, mais aussi finement décoré et sculpté comme de la dentelle. Les hauts murs de la forteresse initiale et les premières tours semblent d'une solidité à toute épreuve et offrent un aspect médiéval à cette large enceinte. A l'intérieur, logis et chapelle, bâtis bien après, constituent de véritables oeuvres d'art. Dans son histoire, le XVe siècle fut important pour le château d'Amboise. C'est alors que la forteresse des débuts est annexée au domaine royal. Jusqu'au règne du roi XIII, les souverains qui se succèdent sont nés, passés, ou même mort, à Amboise, du moins pour l'un d'entre eux ! Pendant le règne de Charles VIII, deux logis furent ajoutés. De style flamboyant, ils possèdent de nombreuses fenêtres, un balcon sculpté et des ouvertures dans les toits. A l'étage se trouve la fameuse salle des Etats, une splendeur ! Construite en pierre et en brique, elle est divisée en deux nefs avec, au fond de cette vaste pièce, une imposante cheminées où sont sculptées les armes de France et de Bretagne, histoire de nous rappeler que Charles VIII a épousé Anne de Bretagne pour permettre le rattachement de son duché au royaume de France ! Des centaines d'ouvriers, travaillant jour et nuit sur ce chantier pendant plus de huit longues années, bâtirent aussi la chapelle Saint-Hubert. De style gothique flamboyant, cet oratoire de la reine Anne fut décoré par des artistes flamands. Ce château d'Amboise conserve aussi le souvenir de la mort du roi Charles VIII qui se cogna le front en franchissant une porte en partant assister à une partie de jeu de paume ! Au final, le week-end nous a coûté un peu cher, mais c'est finalement dans le festin qu'est partie la plus grande partie de notre budget ! Les vols en hélicoptère sont devenus abordables, tandis que certains mets le sont devenus beaucoup moins, ces dernières années ! Suivez le lien pour trouver votre baptême en hélicoptère.

Oh, Jingle Pot, Jingle Pot, Jingle all the way

Désolé pour le titre. Mais Noël approchant, je ne pouvais résister à l'envie de détourner cette chanson après avoir découvert Jingle Pot la semaine dernière. Car cette caverne fut pour moi un véritable cadeau de Noël. Comment avais-je pu atterrir dans le Yorkshire à cette période de l'année ? Un séminaire m'avait en fait envoyé à Londres, et j'avais décidé de passer le week-end sur place. Après avoir loué un véhicule, je m'étais donc engagé en direction du nord, au-delà de Leeds, pour découvrir ce superbe coin d'Angleterre, aux paysages grandioses. Les Yorkshire Dales sont une série de vallées glacées creusées dans les hautes terres au centre de Pennines, la principale chaîne de montagnes d'Angleterre, qui s'étend du nord des Midlands jusqu'à l'Écosse. Les montagnes sont plus basses que celles du District des Lacs, et portent moins de traces de la glaciation. Les sommets sont plus arrondis, sans arêtes aiguisées, et les vallées et vallons sont plus degagés. Cette région est une des plus grandes zones karstiques de Grande-Bretagne et l'on y trouve de nombreux monticules de récifs (collines de forme conique, riches en fossiles qui formaient des atolls de corail dans les eaux peu profondes de la mer des temps préhistoriques) calcaires caractéristiques et très spectaculaires. Le calcaire du carbonifere est poreux et les collines de Yorkshire Dales sont criblées de grottes et cavernes calcaires. Mais venons-en à celle dont je veux parler. Jingle Pot est une des nombreuses cavernes de West Kingsdale. Son nom dérive d'un dialecte du nord et de l'anglais moyen, et signifie « la caverne aux tintements, aux cliquetis ». C'est là que je me suis immiscé, de façon totalement improvisée, dans un groupe qui descendait explorer la grotte. Je n'avais pas fait de spéléologie depuis des années. Et pourtant, j'ai tout de suite retrouvé mes marques... et j'ai pris un plaisir fou à retrouver les sensations qu'on éprouve dans ces vastes lieux clos ! A descendre en rappel vers l'obscurité, toujours plus bas. A écouter la résonnance de chaque son, à écouter le murmure de l'eau qui se répercute sur les parois humides. Pour certains cette année, leur cadeau de Noël sera un téléphone portable ou une tablette numérique. Pour moi, c'était cette descente dans les entrailles de la terre, dans ces royaumes inconnus où l'on renoue avec la magie de la nature. Et vous savez quoi ? La grotte porte bien son nom. On entend effectivement des cliquetis ainsi qu'un grinçement troublant pendant la remontée ! Merci à moi pour ce cadeau offert un peu en avance, et merci à mon entreprise pour m'avoir envoyé en séminaire là-bas ! Je vous recommande la société qui s’est occupée de notre séminaire à Londres – suivez le lien – ils ont été excellents.

Mon baptême en avion de chasse

« Mais qu'est-ce qui m'a pris ? » Voilà la question que je me suis posé alors que je prenais place à bord de l'appareil. Un avion de chasse. Là, dans ce cockpit étroit, harnarché à mon siège, je me sentais brusquement moins sûr de moi. J'en avais pourtant rêvé pendant des mois. Mais rêver et se retrouver là pour de vrai, dans une combinaison anti G pour réduire les effets de la vitesse, paré d'un casque micro pour que le pilote puisse s'enquérir de mon état... était une toute autre affaire. Mais il était trop tard pour faire demi-tour ; le pilote effectuait déjà le roulage pour conduire l'appareil vers la piste. Le décollage s'est bien passé, pas aussi violent que je l'imaginais. Les premières minutes ont été assez sereines, avec un survol de la région. Mais les pilotes m'avaient averti durant le briefing que c'était seulement la première étape : la suivante consisterait en une série de figures aériennes de haute voltige. Je savourais tout autant l'instant présent que j'appréhendais cette seconde étape. Mais rien, absolument rien, ne m'avait préparé à une telle sensation. Lorsque le pilote a commencé à effectuer les premières figures acrobatiques, je me suis retrouvé littéralement scotché à mon siège, avec l'impression que la vitesse allait percer un trou dans mon thorax. Vous connaissez cette impression que l'on éprouve en voiture, lorsqu'on passe brusquement dans une cuvette ? Comme disait l'autre : « multiplie par l'infini, prolonge à tout jamais et tu auras une vague idée de ce dont je te parle ». Tonneaux, virages serrés, loopings... J'ai compris qu'il manquait un cercle de l'enfer chez Dante, consacré aux figures des avions de chasse ! Après chaque figure, le pilote me demandait si j'étais toujours présent (une manière polie de me demander si je m'étais évanoui), et vérifiait que j'étais bien conscient dans son rétroviseur. Lors de la première phase de découverte, j'affichais un sourire pour le rassurer. Après le looping, j'ai définitivement abandonné ce sourire pour me concentrer sur l'essentiel : supporter la sensation. Lorsque vient enfin la troisième phase, le vol en basse altitude, c'est comme une bouffée d'air frais après un très long plongeon. L'occasion de profiter du paysage magnifique... et de se recomposer un visage avant d'atterrir. Il ne faudrait pas que les autres au sol voient ça... Je ne regretterai jamais cette expérience hors du commun, mais je ne la recommanderai pas à tout le monde. Mais si vous avez le coeur bien accroché, alors fonçez. C'est une expérience à faire dans une vie. Suivez le lien pour en savoir plus sur le baptême en avion de chasse en France.

L'étalon noir

Séjour au coeur de la Prohibition

Que feriez-vous si vous étiez dans un environnement juridique et que du jour au lendemain, cet environnement changeait et vous interdisait de faire votre activité ? C’est ce que vous propose de vivre une agence spécialisée dans le coaching personnel qui vous replonge au cœur de la prohibition américaine. Le principe, poser un problème inextricable, et chercher la solution. C’est un drôle de voyage qui vous entrainera à la fois à la recherche de vous-même, mais aussi aux USA – c’est un véritable voyage – et au cœur de l’histoire. Rappelez-vous ce qu’était la prohibition. Le 18€ amendement de la Constitution américaine, ratifié en 1919 et qui entra en vigueur le 20 janvier 1920 interdisait la fabrication, la vente, le troc, le transport, l'exportation ou l'importation d'alcool. C’était l'œuvre d'un mouvement antialcoolique en essor depuis le 19e siècle, qui avait rallié à sa cause les protestants des États du Sud, des hommes d'affaires et des citoyens qui pensaient que l'ivresse de la classe ouvrière entraînait la pauvreté, la perte d'heures de travail et une violence alarmante. Les premiers appels à la modération se muèrent en appels au bannissement de l'alcool. En 1861, l'alcool était prohibé par treize États. Le parti de la prohibition prit part, pour la première fois, à une élection présidentielle en 1880. La Première Guerre mondiale rendit ses partisans encore plus enragés. Ils faisaient de la sobriété un élément essentiel à la victoire. Pour les historiens, la prohibition fut un désastre, même s'ils restent divisés quant à ses effets sur la consommation d'alcool. La criminalité augmenta. L’alcool fabriqué dans les caves des particuliers était importé en contrebande et vendu dans des bars clandestins. Des millions de dollars finirent ainsi dans les poches des contrebandiers et des criminels et le crime organisé acquit une puissance qu'il conserva. La prohibition dura jusqu'à l'entrée en vigueur en 1933 du 21ème amendement légalisant la vente et la consommation d'alcool. Après le retrait de la loi fédérale, certains États continuèrent à imposer la prohibition. C’est donc un séjour vraiment original. Si cela vous intéresse, allez sur le site Voyage Insolite qui présente ce séjour en détail.

Sortir de la gauche économique

Les élections municipales étaient une claque en aller simple, voici donc le deuxième effet, la claque en retour : le taux de chômage. La situation est catastrophique. "le gouvernement ne pouvait guère redouter pire coup de massue" avec "cette note économique calamiteuse", à quatre jours du second tour des municipales. Une augmentation du chômage que "François Hollande, se prend de plein fouet, ruinant ses pronostics pour le moins aventureux", écrit Hubert Coudurier, dans le Télégramme. "Un coup dur pour le gouvernement", abonde Aline Gérard, dans Le Parisien/Aujourd'hui en France. Effectivement, reconnaît Libération, "ce ne sont pas les chiffres du chômage qui risquent de remonter la cote du gouvernement." Cette hausse du chômage "est venue rappeler une préoccupante vérité: ce gouvernement paraît dépassé par les événements", juge Paul-Henri du Limbert, pour Le Figaro. "Et, cette fois, les circonlocutions gouvernementales n'y pourront rien. Alors que les spécialistes s’admettent à annoncer que l’année 2014 sera dure, les sociétés et réseaux commerciaux s’enquièrent des outils compétents de sécuriser leur performance de production et accessoirement, de le consolider. La stimulation commerciale est l’un de ces outils. Le challenge commercial est profitable si certains composants correspondants sont là : une action, une effusion, des buts précis commodément par les adhérents, et jouir de beaucoup de remerciements. L’objectif est évidemment l’accroissement du profit. La stimulation des commerciaux permet de faire croître le chiffre d’affaires. Les cibles sont communément reconnues à l’égal d’une augmentation de ventes. L’excitation des forces de vente consent de stimuler son réseau commercial. Le vendeur n’est pas uniquement en quête de victoire de manière à effectuer un présent, mais requiert d’être inspiré. La communication renseignée dans le cadre du challenge commercial alloue de diffuser les principes de la société. L’inspiration des commerciaux autorise d’avertir le réseau commercial. Véridique technique d’animation pour les commerciaux, l’annonce reste considérable lorsqu’il s’agit de communiquer vers commercial. L’annonce permet de porter valeurs de l’organisation, aussi des promotions. L’outil commercial est une manifestation de ressources managériales dont le but se vit comme le dépassement des commerciaux pour améliorer la rentabilité. J’ai testé pour mon boulot les meilleures entreprises, et je peux vous conseiller de suivre le lien pour instaurer votre challenge commercial.

Pour la préservation des dauphins

Je prends ma plume pour saluer une initiative alors même que les hommes prennent de plus en plus de distance avec la préservation des dauphins en Méditerranée. Et lorsque l’on voit ce qui se passe dans d’autres pays du monde, force est de constater que personne ne bouge malgré les cris d’alarme. Par exemple en Chine, c’est l’hécatombe. Et en cause, la pollution, comme celle qui menace les hommes avec un air irrespirable, il en est de même avec la pollution de l’eau. Ainsi, il resterait seulement 13 dauphins du Yangzi Jiang en Chine (Lipotes vexillifer), 2000 platanistes du Gange (Platanista gangetica), 2000 dauphins d'Irrawady en Asie du Sud-Est et en Australie septentrionale (Orcaella brevirostris), et environ un millier de platanistes de l'Indus au Pakistan (Platanista minor) ! Pollutions industrielles, agricoles, humaines, prises accidentelles dans les filets de pêche, barrages : voici en quelques mots les dangers qui guettent les quelques espèces de dauphins d'eau douce d'Asie. Or, ces espèces sont des indicateurs clés de la ‘santé' des fleuves et rivières qui alimentent des zones peuplées et très pauvres. « Les taux élevés de polluants toxiques accumulés dans leur organisme représentent un indice d'alerte de la mauvaise qualité de l'eau. C'est un problème qui concerne à la fois les dauphins… et les populations qui dépendent de ces rivières » explique Jamie Pittock, responsable du programme des eaux douces au WWF. En effet, par exemple, les fortes quantités de pesticides et d'herbicides présentes dans les tissus des cétacés situés au sommet de la chaîne alimentaire de ces cours d'eau indiquent que les poissons qu'ils consomment -et qui nourrissent également les êtres humains- sont contaminés… Ainsi, la conservation de ces étonnants mammifères est l'affaire de tous ! En Méditerranée, c’est le même problème, avec des eaux usées et de plus en plus polluées. Certaines associations ont décidé de relever leurs manches, c’est le cas de l’association « Nager avec les dauphins » qui a l’ambition de créer un espace propre pour les cétacés. Suivez le lien pour en savoir plus et les soutenir.

Un robot et l'espace

Avant, les hommes se parlaient entre eux, maintenant, c’est un robot qui parle à un homme, et le tout dans l’espace. Aussi saugrenu que cela puisse paraître, il s’agit d’une prouesse technologique, qui a été maintes fois tenté en apesanteur, notamment lors de vols paraboliques, avant d’être réalisée dans l’immensité de l’espace. Un petit robot humanoïde et un cosmonaute japonais ont fait la causette à bord de la Station spatiale internationale (SSI), une première mondiale qui rappelle le face à face du film 2001, l'Odyssée de l'espace. «Tu es venu tout seul? C'est magnifique!, lance l'astronaute Koichi Wakata, qui a embarqué dans la SSI au mois de novembre, trois mois après l'arrivée à bord de Kirobo. - Bien sûr! Car je suis un robot!, lui répond l'androïde en s'efforçant de tenir debout malgré l'apesanteur. - Comment c'était lorsque la fusée a décollé? - C'était excitant!». Cette discussion informelle de plusieurs minutes, et dont les questions n'avaient pas été préparées à l'avance, a eu lieu le 6 décembre en japonais. Ce dialogue a été possible grâce à l'intelligence artificielle implantée dans Kirobo, un petit robot bipède de 34 centimètres de haut et ne pesant pas plus qu'un kilogramme, qui est capable d'apprendre par l'expérience. C’est fou le progrès. Dans un même registre, notons que deux astronautes de la Station spatiale internationale sont sortis dans l'espace pour achever une réparation. Un événement rare. Les astronautes américains Mike Hopkins, 44 ans, et Rick Mastracchio, 53 ans, ont quitté la Station spatiale internationale (ISS) ce mardi 24 décembre pour une rare sortie dans l'espace, au cours de laquelle ils devaient achever la réparation d'un circuit de refroidissement du complexe orbital. "Quelle vue magnifique !", a lancé Mike Hopkins, après avoir émergé du sas de décompression de l'ISS à 12H53, heure française. "En fait vous être au-dessus de l'Atlantique" lui a répondu un des contrôleurs du Centre spatial Johnson à Houston (Texas) selon les échanges retransmis en direct par la télévision de la NASA. Personnellement j’en rêve. Et pour ceux qui souhaitent se tester à l’apesanteur, vous pouvez vous essayer au vol parabolique qui recrée les situations de l’impesanteur. Plus d’info sur Vol en apesanteur.