mardi 19 décembre 2017

En hélicoptère

Le week-end dernier, mon épouse et moi nous sommes offerts un vol en hélico dans les environs de Issoire en Auvergne. Ca m'a plu, mais je me demande combien de temps encore nous pourrons faire ce genre d'expériences. Avec les diverses catastrophes naturelles qui ont frappé ces derniers mois, je me demande en fait même quel sera le monde que nous laisserons à nos descendants. J'aimerais de ce fait réaliser ici une tentative de prospection. Si les prédictions des scientifiques sont confirmées, il est indubitable que les catastrophes comme celle qu'a connu Saint-Martin deviendront coutumières au fil du temps. Il ne s'écoulera pas un jour sans qu'un tsunami atteigne la côte ou qu'un ouragan frappe des îles. Si celles-ci ne sont pas noyées par la montée des eaux. A bien y réfléchir, il est à peu près certain que les îles ayant survécu seront dépeuplées, et que les gens se réfugieront vers l'intérieur. En plus, comme les régions tropicales vont encore monter en température, toute la région équatoriale sera sans doute, en parallèle, vidée de ses habitants, qui partiront pour des régions plus tempérées. Les régions situées près des lignes de faille, qui deviendront trop dangereuses, seront enfin elles aussi abandonnées. Et tout ça nous conduit à une densité de population incroyable ! Représentez-vous onze milliards de terriens condensés sous certaines latitudes, éloignés de la côte... Pas besoin d'avoir inventé l'eau chaude pour s'apercevoir que les régions correspondant aux critères sont assez limitées ! Il est donc évident que nous habiterons bientôt dans des villes surchargées, dans lesquelles certains citoyens passeront toute leur vie sans jamais en sortir, comme cela se produit déjà à Lagos. Je connais en effet quelqu'un qui y a vécu et qui m'a expliqué que certains ne connaissent rien d'autre que leur quartier ! Un jour ou l'autre, s'offrir une ballade loin de l'agitation sera probablement un luxe destiné aux gens d'un certain standing ; les autres profiteront d'un monde de verre et d'acier. Sinon, je vous recommande vraiment le vol en hélicoptère : j'ai passé un très bon moment. Tenez, vous pouvez visiter le site par lequel je suis passé ! Retrouvez toutes les infos sur ce de baptême de l'air en hélicoptère en Auvergne en suivant le lien.

vendredi 15 décembre 2017

Les dépenses de santé en baisse

Avec une dépense de 77,6 Md€ en 2016, en progression de 1,6%, l’écart à l’objectif 2016 rectifié lors de la LFSS 2017 sur les établissements de santé s’élève à environ -380 M€. Avant mobilisation des mises en réserve, les dépenses des établissements publics tarifés à l’activité ont été supérieures d’environ 150 M€ à l’objectif. La dynamique des volumes de la part tarifée à l’activité notamment sur les actes et consultations externes expliquent l’essentiel de la sur-exécution. Les dépenses des cliniques privées sont quant à elles proches de l’équilibre alors que les dépenses de soins de suite et de réadaptation et les dépenses de psychiatrie sont sous-exécutées d’environ 25 M€. L’essentiel de la sous-exécution de l’ONDAM hospitalier tient à l’emploi de différents leviers permettant de couvrir les risques de dépassement anticipés à la fin de l’année 2016. Ainsi, les mises en réserve sur les établissements de santé ont été mobilisées à hauteur de 250 M€. De plus, environ 160 M€ de crédits DAF et MIGAC ont été annulés en fin d’année dernière et le FMESPP a bénéficié d’un financement supplémentaire de 60 M€ par le Fonds pour l’emploi hospitalier réduisant d’autant le financement à la charge de l’assurance maladie. Par ailleurs, les dotations hospitalières ont été minorées de 37 M€ pour des raisons techniques tenant d’une part aux opérations de fongibilité avec le FIR (22 M€) et d’autre part à la prise en compte du financement d’une partie des dépenses par le régime complémentaire local d’Alsace-Moselle (correspondant au ticket modérateur de ses assurés, soit 15 M€, hors du champ de l’ONDAM).

mercredi 22 novembre 2017

Quand on aime le vin

Si les cours d'oenologie vous tentent, j'ai un petit conseil de derrière les fagots à vous donner en la matière. Il paraîtra sans doute évident à certains, mais je peux désormais dire par expérience qu'il n'est pas évident pour tous. Ayant participé à mon premier cours pas plus tard qu'hier, je vous invite à suivre les conseils de l'oenologue lorsqu'il vous invite à cette pratique un peu barbare : recracher le vin après chaque dégustation. Certains participants répugnent naturellement à recracher le vin. Non seulement cracher ne fait pas partie des bonnes manières, mais lorsque, en outre, on a payé pour déguster des vins, pourquoi faudrait-il alors les recracher ? C'est avec cette logique en tête que j'ai avalé un peu de chaque vin goûté, tout en en recrachant la plus grande partie pour faire croire que je suivais les instructions. Le compromis me semblait pertinent, sur le moment : j'affichais ainsi un comportement « professionnel », tout en appréciant une légère sensation d'euphorie. Au final, comme vous vous en doutez certainement : c'était une mauvaise idée. J'ai rapidement compris que l'analyse d'un vin devient de plus en plus difficile quand on a bu les précédents. Non seulement les saveurs finissent par se confondre, mais surtout : les effets de l'alcool ont tendance à obscurcir le jugement ! Les professionnels ont depuis longtemps découvert que s'ils avalaient chaque gorgée de vin qu'ils dégustaient, ils ne seraient rapidement plus en état de travailler. Recracher est donc une nécessité pour tout oenologue. D'autre part, il m'est apparu clair au final qu'il n'est pas vraiment nécessaire d'avaler pour pouvoir goûter pleinement un vin : en laissant le vin dans sa bouche pendant huit à dix secondes, vous pouvez l'analyser entièrement... et ce, sans avoir à vous soucier des effets de l'alcool. Mon entêtement dans le domaine a rendu assez difficile l'analyse des derniers vins, et un début de mal de tête à la fin de cette séance de dégustation. Je me console tout de même en pensant que je n'étais apparemment pas le seul à avoir eu du mal à recracher : certains autres participants avaient une tête un peu semblable à la mienne à la sortie, et ne semblaient plus aussi frais qu'au début de la séance. Pour en savoir plus, allez sur le site organisateur de ce cours d’œnologie.

mardi 21 novembre 2017

Complexité biologique et déterminisme génétique

À l'heure où le développement de la biologie commençait à vouloir rompre avec le réductionnisme moléculaire, et nous faire aborder la complexité biologique, le CCNE mettait en garde : « Le mythe du gène support du programme de la vie est tel que cela conduit à l’illusion qu’une connaissance parfaite du génome d’un individu donnerait accès à la réalité et au destin d’une personne. C’est cette image à laquelle renvoie une métaphore comme celle du « grand livre de la vie », dont il suffirait de connaître l’alphabet et la syntaxe génétique pour parvenir à l’essence de l’être. Or une telle conception est scientifiquement inacceptable et éthiquement dangereuse ». Pourtant, les prouesses techniques en matière de tests génétiques, génératrices d’une illusion de simplicité, et utilisant un langage fait de codes et de prédispositions, semblent nous entraîner du réductionnisme à un certain déterminisme, comme si nos gènes « faisaient tout » et nous affranchissaient, s’affranchissaient des relations que nous entretenons avec notre environnement, notre éducation, toute cette histoire qui fait de nous des humains. Le génome ne fixe pas notre destin, et la connaissance du génome ne nous est pas encore d’une grande utilité dans la prise en charge des maladies complexes et multifactorielles qui forment l’essentiel de la charge de santé publique dans une population vieillissante. La complexité biologique ne peut, pas plus que d’un déterminisme génétique, s’accommoder de l’idée qu’un génome standard serait définissable. Imaginer qu’il existerait un « génome normal », figé en quelque sorte lors de l’évolution de l’humain par rapport aux primates non humains, et qu’il conviendrait de préserver, est une illusion. Parler de gènes normaux et de gènes mutés est une aberration, puisque tous nos gènes, produits de cette évolution, sont, par définition, des gènes mutés. Il existe des mutations rares ou fréquentes, on parle plutôt de variants dont certains provoquent des maladies et d’autres pas.

lundi 16 octobre 2017

Zen dans les airs

Je suis zen. La semaine dernière, j'ai fait une séance de voltige aérienne dans le ciel de Albon. Et depuis, je suis nettement plus détendu. Quand je suis dans les bouchons, il me suffit de lever les yeux vers le ciel pour me souvenir des sensations que j'ai eues là-haut. Et je crois que toutes les activités un peu folles qu'on fait servent à ça, au fond : à se souvenir. A se rendre compte que d'être dans les bouchons, ce n'est pas si terrible : c'est un endroit comme un autre où vivre, après tout. Et cette prise de conscience est salutaire, surtout à une époque où il y a trop de monde partout, et les incivilités qui vont avec. Ça permet de ne pas s'égosiller inutilement contre les conducteurs qui doublent pour gagner cinq mètres, quitte à risquer un accident. Tout énervement est de toute façon inutile puisque d'une part, l'on n'a aucun moyen de réprimer le comportement du chauffard en question ; et d'autre part, même si on y parvenait, il y en aurait mille autres derrière pour faire la même chose. Du coup, il y a deux façons de vivre tous ces moments : en stressant ; ou en laissant couler. Et soyez sûrs d'une chose : mieux vaut être à votre place qu'à la place de l'autre. Croyez-bien que celui qui est prêt à grapiller deux mètres n'est pas détendu. Ça me fait penser à une étude sur les rats, qui montrait que les rats dominants mouraient plus tôt que les autres : ils étaient servis par les autres mais étaient en état de stress permanent de perdre leur place de mâle alpha. Alors si je n'avais qu'un conseil, ce serait celui-ci : laissez donc ces gens-là vivre leur vie de stress et profitez du moment. Que vous soyez dans les bouchons ou dans une file d'attente, qu'importe ? Est-ce qu'on n'est pas bien, là, à profiter du temps présent ? Et si vous souhaitez vivre un de ces moments étranges qui laisse un souvenir impérissable, je vous recommande chaudement la voltige aérienne : les sensations qu'on a là-haut sont tout simplement époustouflantes ! Tenez, je vous mets en lien le site par lequel je suis passé. Encore plus d'information sur ce ce baptême de voltige aérienne à Albon en surfant sur le site internet de l'organisateur.


mercredi 11 octobre 2017

L’identité des « groupes de pairs »

L’identité de certaines fractions des jeunes des quartiers populaires se construit par rapport aux « pairs ». De quel mode de regroupement s’agit-il ? Le phénomène des « bandes » tel qu’il existait dans les années 1960-1970 n’est plus tout à fait d’actualité. Les jeunes des quartiers font aujourd’hui l’expérience de la précarité. Dans ce contexte d’instabilité, la formation de bandes structurées n’est plus à l’ordre du jour. Les regroupements des jeunes sont la plupart du temps éphémères et fluides. Ils se font et se défont. Ce sont des groupes informels, des bandes de copains, ayant le plus souvent des trajectoires similaires concernant les difficultés scolaires. On constate en effet que le capital scolaire détenu est déterminant dans la distribution des « jeunes des cités » par rapport aux espaces des styles de vie « conformes » et « déviants » (Mauger et Ikachamene, 2003). La disqualification scolaire, en générant un sentiment d’indignité particulièrement fort, accroît les probabilités de rechercher des formes de reconnaissance alternatives, notamment auprès du groupe de pairs. Le groupe rassemble de la sorte ceux qui partagent les mêmes stigmates sociaux, culturels ou professionnels, et protège des rappels à l’ordre des diverses institutions (école, missions locales, etc.), des autres adolescents (ceux qui ont un travail, ou qui réussissent scolairement) ou des jeunes filles (que la scolarisation prolongée rend plus sensibles à la séduction qu’exerce la détention de capital culturel et/ou de capital économique). S’y bricole une identité faite de valeurs et de normes communes (musicales, vestimentaires, linguistiques, culturelles) qui valorise les solidarités locales (plus que communautaires) autour du quartier, voire même de la cage d’escalier. Ces sociabilités mouvantes sont celles de la « glande » (« tenir les murs »), de l’ennui (omniprésent dans les chansons de rap), des anecdotes cent fois racontées, déformées et amplifiées, des rumeurs, mais aussi celui d’une conscience de l’injustice nourrie par le racisme, les contrôles policiers à répétition, l’humiliation des pères. Elles sont également celles d’un monde de la débrouille quotidienne, fait de contrats d’intérim (essentiellement dans les secteurs du bâtiment, de la manutention et de la sécurité), de travail au noir et de « bizness » (terme suffisamment flou pour caractériser un ensemble d’actions qui vont de l’échange non marchand de biens contre services au recel ou au petit deal ), qui leur interdit toute rationalisation des conduites en référence à une fin future et les enferme dans la fascination de l’immédiat.

mercredi 9 août 2017

Comprendre le SMSI

Le SMSI a pour but de maintenir et d’améliorer la position de l’organisme qui le met en oeuvre du point de vue, selon les cas, de la compétitivité, de la profitabilité, de la conformité aux lois et aux règlements, et de l’image de marque. Pour cela il doit contribuer à protéger les actifs (assets) de l’organisme, définis au sens large comme tout ce qui compte pour lui. Pour déterminer les mesures de sécurité dont la phase Plan devra fournir une énumération, la norme IS 27001 s’appuie sur le catalogue de mesures et de bonnes pratiques proposé par la norme IS 27002 (ex-17799), « International Security Standard » [80], plus volumineuse et au contenu plus technique. Afin de mieux en parler, le SMSI est accompagné d’une norme qui en définit le vocabulaire : IS 27000. IS 27001 impose une analyse des risques, mais ne propose aucune méthode pour la réaliser : l’auteur du SMSI est libre de choisir la méthode qui lui convient, à condition qu’elle soit documentée et qu’elle garantisse que les évaluations réalisées avec son aide produisent des résultats comparables et reproductibles. Un risque peut être accepté, transféré à un tiers (assurance, prestataire), ou réduit à un niveau accepté. Le corpus ISO propose néanmoins sa méthode d’analyse : IS 27005. Un autre exemple de méthode d’analyse de risque utilisable dans le cadre d’IS 27001 est la méthode EBIOS® (Expression des Besoins et Identification des Objectifs de Sécurité) 7, qui « permet d’apprécier et de traiter les risques relatifs à la sécurité des systèmes d’information (SSI). Elle permet aussi de communiquer à leur sujet au sein de l’organisme et vis-à-vis de ses partenaires afin de contribuer au processus de gestion des risques SSI. » Élaboration et mise en place du SMSI La norme IS 27001 précise la démarche qui doit être suivie pour élaborer et mettre en place le SMSI : sans entrer trop dans les détails, ce qui risquerait d’enfreindre les droits des organismes de normalisation qui vendent fort cher les textes des normes, disons que l’organisme désireux de se voir certifier. Retrouvez plus de renseignements sur l'Agence SEO 59.

mercredi 21 juin 2017

Turquie : procès de la presse

 Un tribunal d'Istanbul a commencé à juger lundi plusieurs journalistes turcs de renom accusés de complicité avec le putsch manqué de juillet 2016, une affaire qui renforce l'inquiétude des défenseurs de la liberté de la presse. Au total, 17 personnes, dont plusieurs journalistes, parmi lesquels les frères Ahmet et Mehmet Altan et la chroniqueuse Nazli Ilicak, risquent la prison à perpétuité. Elles sont accusées notamment d'avoir «tenté de renverser le gouvernement», ainsi que «l'ordre constitutionnel». Au terme d'une première audience consacrée à la lecture de l'acte d'accusation et au début de l'audition des accusés, le procès a été ajourné à mardi, a constaté une journaliste de l'AFP. Mme Ilicak, journaliste-écrivain qui a travaillé jusqu'en 2013 pour le grand quotidien pro-gouvernemental Sabah, avait été la première personnalité des médias de premier plan arrêtée après le coup d'État manqué. Elle est en détention depuis fin juillet. «Je souffre énormément d'être confrontée à de telles accusations», a-t-elle déclaré au tribunal. «J'ai plus de 70 ans et je n'ai jamais eu de ma vie aucun lien avec un groupe religieux, encore moins un groupe terroristeé, a-t-elle dit. Ahmet Altan est un romancier et journaliste qui a travaillé pour les grands quotidiens Hürriyet et Milliyet, et a fondé le journal d'opposition Taraf. Son frère, Mehmet Altan, est un écrivain qui a rédigé plusieurs ouvrages sur la politique. Les trois journalistes sont notamment accusés d'avoir fait l'apologie de la tentative de coup d'Etat à venir lors d'une émission diffusée la veille du coup de force sur une chaîne de télévision locale pro-Gülen, Can Erzincan. «Avec ce procès, de nouveaux sommets ont été atteints dans l'absurdité croissante des accusations portées contre les journalistes», a dénoncé l'ONG Reporters sans frontières (RSF) dans un communiqué. C'est la première fois que des journalistes sont jugés dans le cadre des poursuites judiciaires engagées après le putsch raté du 15 juillet. Ankara accuse Fethullah Gülen, un prédicateur musulman qui réside aux États-Unis depuis 1999, d'avoir orchestré la rébellion avortée qui a fait 290 morts, dont 190 civils et 100 putschistes, et plus de 2.000 blessés. Les autorités turques demandent avec insistance à Washington d'extrader M. Gülen. Ce dernier a démenti toute implication. Les purges d'ampleur se déroulent depuis lors dans le pays, avec plus de 113.000 arrestations et 100.000 personnes limogées au sein de l'armée, de la fonction publique et du secteur privé. 

vendredi 2 juin 2017

Superbe Audi R8

Le week-end dernier, j'ai réalisé un stage de conduite à Marseille : je me suis retrouvé au volant d'une Audi R8 . J'ai réalisé ce rêve lors d'un stage de pilotage à Nantes, et j'ai pu la tester dans les meilleures conditions possibles : sur un circuit spécial où j'ai pu constater qu'elle envoyait du lourd. Je vous laisse imaginer dans quel état j'étais. Cette découverte m'a redonné le plaisir de la route. J'aime la conduite. Quand mes petits camarades rêvaient tous de devenir pompiers ou astronautes, je rêvais de devenir chauffeur de taxi. Mais ces dernières années, je dois reconnaître que je ne ressens plus autant de plaisir sur la route. Avec les bouchons et les réductions de vitesse, la conduite est devenue carrément barbante. C'est vraiment la règlementation qui fout tout en l'air, à mon avis. Autrefois, la conduite automobile était source d'excitation. Je me rappelle que plus jeune, les limitations de vitesse étaient dix fois moins présentes. Et puis des réglementateurs ont pondu des lois. J'ai conscience que nous sommes trop nombreux pour conduire comme on veut. Mais nous évoluons dans une société de plus en plusdiscipliné. Si on persiste sur cette trajectoire, il est probable que nous devrons avoir un casque intégral à tous les passagers. Et si cette pensée vous semble trop extraordinaire, observez ce qui se passe autour de vous. Le pire, c'est que cette protection, c'est qu'elle est contre-productive. On le voit bien avec les allergies qui se sont répandues lorsque nous avons commencé à javelliser les maisons. Tout abus est malsain, et ce que les gouvernements font pour la sécurité routière est excessif. C'est simple : plus je vois une zone limitée à 30 km/h, je me sens soudain contestataire. Pour ceux qui seraient intéressés, voici le site sur lequel j'ai déniché ce stage de conduite. Ames sensibles s'abstenir ! En savoir plus en suivant le lien sur le site de l'organisateur: Les plus belles voitures.

mardi 16 mai 2017

Maintenant au boulot!

La victoire d'Emmanuel Macron à l'élection qui vient de se terminer marque la fin d'une superbe aventure qu'il a su mener de main de maître. C'est surtout le début d'une nouvelle époque qui nous concerne et dans laquelle nous avons toutes et tous un rôle à jouer. Il ne suffit pas de prendre acte des coups subis par les deux formations traditionnelles, ni de la colère légitime qui boue dans le cœur de la moitié des Français. Il faut agir. Agir différemment. Agir quelle que soit notre place dans la société. Pris ensemble, ces deux éléments rendent indispensable une autre pratique de l'action politique. Indépendamment des partis et de l'État. C'est une nouvelle ère qui s'annonce. Qu'elle devienne réalité tient d'abord à nous. Pas question d'attendre 5 ans pour se prononcer une nouvelle fois. Les extrêmes l'ont bien compris qui veulent se refaire une beauté dans la rue. Mais, eux comme nous, n'avons pas que la rue. Elle n'est pas, en soi, illégitime. Elle n'est pas non plus le mode d'action le plus efficace. Sauf pour ceux qui auraient un projet insurrectionnel, mais alors qu'ils le disent. La gauche et la droite demeurent, bien évidemment, différentes mais tout aborder sous le prisme de l'opposition qui peut en résulter ne nous sert pas à grand-chose. Je pense plutôt à tout ce que l'on voit éclore chez ceux qui ne partent de rien, qui se lancent, qui s'engagent en tant que citoyens. Au-delà des élus, les conditions sont réunies pour que la société civile composée des salariés, fonctionnaires, demandeurs d'emploi, entrepreneurs, commerçants, artisans, agriculteurs, associations, syndicats, étudiants ou encore retraités, se réapproprie le débat politique par l'action. Point n'est besoin d'attendre que l'État se dégraisse, que le gouvernement bouge, pour s'attaquer à un projet de transformation locale comme la transformation d'une rue ou la création d'un espace vert. Nous venons de sortir de l'époque où tout passait par des organisations hiérarchiques. Nous pouvons nous rejoindre, nous connecter les uns aux autres pour agir ensemble, faire bouger un petit peu le schmilblick dans les espaces et les domaines, auprès des gens qui sont à notre portée. Et, ensemble, nous portons très loin. Ils n'ont pas tort ceux qui disent qu'un échec de ce Président pourrait nous apporter le FN en 2022 (j'aurais plutôt tendance à parier sur Jarnac-Philippot que sur la décevante héritière que nous avons vu lors du débat de la semaine dernière). Et ça pourrait être bien pire encore. Tout le problème, avec les mélenchonistes, en tous cas, c'est qu'ils semblent décidés à tout faire pour qu'il en soit ainsi, c'est-à-dire à faire le lit de l'extrême droite. Chacun sa stratégie. Vous pouvez en adopter une autre: nous avons un autre choix que la rue ou les chapelles (aussi grandes soient-elles). Nous pouvons agir concrètement, ici et maintenant, aujourd'hui et devant notre porte. J'ai choisi de le faire dans le cadre d'En Marche! parce que j'ai confiance dans le programme et les propositions faites, mais aussi parce que c'est un mouvement jeune, plus horizontal que beaucoup d'autres, dans lequel les militants sont connectés horizontalement dans de multiples réseaux, et dans lequel on peut espérer se faire entendre. Surtout quand on agit. Mais quel dommage s'il fallait être membre d'En Marche pour pouvoir participer à la refondation d'une France plus dynamique, plus européenne, plus ouverte. Chacune et chacun peut le faire où bon lui semble, ou plutôt, où il ou elle voit que ça urge le plus. Le secret est de se connecter, de faire sans entendre, d'agir ensemble là où le village, le quartier, la ville, l'entreprise, l'administration, la famille a mal. "Ensemble", un mot clé du programme de Macron dont nous pouvons faire un des mots d'ordre de nos actions convergentes avec les mots "élan", "audace" et même "résistance". Discutons-en sur des projets concrets plus qu'en nous basant sur des a priori idéologiques. Connectons-nous entre individus, entre associations, entre projets... et nous aurons tiré le meilleur parti de la porte qui vient de s'ouvrir. C'est d'abord cela l'esprit de conquête. Nous venons de reprendre une belle place dans l'imaginaire des peuples et des nations. Donnons-lui corps et contenu, avec des mots toujours, mais aussi avec des actions. Pour paraphraser un vieil adage vietnamien: transformons l'espoir en faits concrets. 

vendredi 14 avril 2017

Présidentielle: Le Drian confirme son soutien à Macron

  Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a confirmé vendredi dans Ouest-France son soutien à Emmanuel Macron (En Marche!), un ralliement de poids critiqué par le socialiste Benoît Hamon qui accuse ce pilier du gouvernement de trahir le vote de la primaire PS.  M. Le Drian, qui avait annoncé sa décision jeudi à des élus du Conseil régional de Bretagne, la dévoile publiquement dans une interview au quotidien breton.  « Je soutiens Emmanuel Macron mais je reste socialiste, je ne suis pas membre d’En Marche ! », tient-il à mettre au point dans cet entretien.  Il fait l’éloge d’un candidat qui « allie le volontarisme – refuse l’inaction, la rente, le déclinisme – et le pragmatisme en proposant des actions réalistes et financées ».  « Mon choix est conforme à mon histoire, à mes convictions », et face au risque que « la candidate du Front national soit en tête au premier tour (…), Emmanuel Macron est pour moi le seul qui porte les valeurs qui sont les miennes », insiste le président de la région Bretagne.  C’est le seul ralliement qu’avait publiquement souhaité le candidat d’En Marche!. « Je suis toujours heureux qu’il y ait des femmes et des hommes de conviction qui nous rejoignent », a réagi par avance M. Macron, jeudi dans l’Yonne.  « Jean-Yves Le Drian, c’est un responsable politique pour lequel j’ai beaucoup de respect et qui, en Bretagne, a construit justement une majorité de projet qui est assez voisine de la démarche qui est la nôtre », a-t-il relevé. S’il ne « constitue pas une surprise », ce ralliement est un coup dur pour Benoît Hamon, qui peine à rassembler sa famille politique, et qui présentait justement jeudi ses propositions en matière de défense.  « Il n’est pas acceptable, en démocratie, que des responsables politiques ne s’accommodent du vote des électeurs que lorsque celui-ci leur convient », ont écrit dans un communiqué ses porte-parole.  « Le ministre de la Défense annonce son départ chez Macron le jour où Benoît Hamon parle aux armées. C’est moche », a résumé dans un tweet l’ancienne ministre et actuelle députée du Finistère Marylise Lebranchu, qui avait signé avec une centaine d’élus bretons une tribune en soutien à M. Hamon il y a une quinzaines de jours.  M. Hamon n’a pas commenté la décision de M. Le Drian, mais il ne s’est pas privé de critiquer une des propositions phares de M. Macron en matière de défense, la création d’un service militaire obligatoire d’une durée d’un mois.  « Je ne suis absolument pas favorable au retour du service militaire obligatoire, parce que les armées n’en veulent pas », a déclaré M. Hamon à la presse, en marge de sa visite à Strasbourg. « Je pense que c’est inefficace (…) Je pense que c’est coûteux », a fustigé le socialiste.  Tenant de l’aile gauche du PS, M. Hamon, lui aussi Breton, n’aura pas su convaincre cet ancien professeur d’histoire âgé de 69 ans, ex-maire de Lorient et député du Morbihan.  C’est en revanche une prise de choix pour M. Macron. Alors que l’entourage de M. Macron admet que le candidat présente quelques faiblesses sur les questions régaliennes, le renfort de M. Le Drian, qui suit celui de Dominique Perben, ex-ministre de la Justice de Jacques Chirac, conforte son image.  Reste à savoir quelle position occupera M. Le Drian dans les semaines et mois à venir. « Il ne fera pas campagne », assure un lieutenant de M. Macron.  Sans condamner la décision de son ministre, le chef du gouvernement Bernard Cazeneuve a prévenu jeudi qu’il ne tolérerait pas que ce choix le conduise à négliger ses responsabilités gouvernementales.  M. Le Drian conservera-t-il son portefeuille si M. Macron est élu? « Ce ne serait pas un mauvais choix, non? » répond un proche de M. Macron.  Il s’agit du troisième ministre de gouvernement à rejoindre M. Macron, après la secrétaire d’État à la Biodiversité Barbara Pompili (Ecologistes!) et le secrétaire d’État aux Sports Thierry Braillard, aussi vice-président du Parti radical de gauche (PRG).  « Au rythme où vont les choses, les ralliements à Emmanuel Macron vont bientôt lui permettre de reconstituer une grande partie du gouvernement Valls », a raillé Bruno Retailleau (LR), coordinateur de la campagne de François Fillon.  Outre le soutien de MM. Perben et Le Drian, Emmanuel Macron a aussi enregistré jeudi celui de l’ex chiraquien Philippe Douste-Blazy, et de l’ancien hollandais Frédéric Cuvillier. Deux partout.

mardi 11 avril 2017

L'Italie face au péril jeune

Les guerres sont souvent imputés aux inégalités sociales, mais on parle rarement des causes premières de ces violences. Et il y a peu, j'ai participé à un meeting à Bari , j'ai eu l'occasion d'entendre un démographe a démontré l'importance que pouvait avoir la démographie dans ces tensions. La personne y développait que la diminution du taux de natalité est à la fois cruciale pour le maintien de la paix sociale. A l'échelle planétaire, la natalité est en baisse depuis un moment. Mais dans certaines régions du monde échappent à cette baisse, et l'on remarque que ce sont justement ces régions particulièrement explosives, comme tout le sud du Sahara. La population y est en effet faire face à une croissance débridée, suite à une diminution de la mortalité n'a pas conduit à une réduction de la natalité. Or, les études ont montré que avec une proportion importante de jeunes en âge de se battre, il est pratiquement impossible de bâtir une démocratie. La violence seront donc un problème pour ces Etats pour des années. La transition démocratique ne sera envisageable qu'après une baisse de la natalité. Ce problèmeest en général sa source dans la question de l'amélioration de la condition féminine. Des études ont effectivement confirmé qu'une baisse du taux de natalité est la résultante des programmes d'alphabétisation intensif des jeunes filles. L'éducation et l'émancipation de la femme sont en fait la meilleure manière de diminuer, d'une part, la mortalité infantile et la natalité. La évolution démographique réussie. J'ai beaucoup apprécié ce petit séminaire. Les propos y étaient stimulants, mais l'organisation a suivi, ce qui a aidé à mettre tout le monde de se focaliser sur les idées. Encore une cause élémentaire qui est souvent ignorée. Je vous mets en lien l'agence qui a mis en oeuvre ce séminaire en Italie, si vous voulez jeter un coup d'oeil. Pour plus d'informations, allez sur le site du séminaire en Italie.

lundi 13 mars 2017

Le laser à électrons libres

Un appareil produit en Chine est capable de générer des impulsions de 140 milliards de milliards de photons par picoseconde, produisant le rayonnement ultra-violet le plus lumineux au monde. Des chercheurs chinois ont mis au point le laser à électrons libres le plus puissant du monde, annonce l'agence Chine nouvelle. Selon elle, les chercheurs travaillant pour l'Académie des sciences de Chine ont créé un appareil capable de générer des impulsions de 140 milliards de milliards de photons par picoseconde, produisant le rayonnement ultraviolet le plus intense au monde. Par ailleurs, la longueur d'onde peut être modifiée. Selon l'agence, cette technologie possède plusieurs domaines d'application, surtout dans l'étude des différents processus physico-chimiques. La déclaration de l'Académie des sciences chinoise, citée par l'agence, souligne que 90% composantes du laser ont été conçues et fabriquées en Chine.

vendredi 24 février 2017

La voiture de demain


Les fausses informations du Washington Post

Le journal américain The Washington Post a d'abord succombé à l'hystérie médiatique autour des prétendues attaques des «hackers russes», et voici le résultat: deux journalistes fustigent à présent le quotidien qu'ils accusent de fausses histoires. Est-il temps de choisir entre l'intox et la vérité ? Au cours des six dernières semaines, le Washington Post a publié deux histoires qui se sont révélées entièrement fausses, l'une concernant les Russes (bien sûr, qui d'autre !) piratant le réseau électrique américain du Vermont et l'autre concernant la Russie lançant une opération d'intox qui a exposé 200 millions de personnes à la propagande russe. Vendredi, lors de l'émission « Tucker Carlson Tonight », le présentateur Tucker Carlson et son invité, le journaliste de The Intercept Glen Greenwald, ont reproché au Washington Post leur récent recours à des fakes. « L'histoire vient de s'effondrer une étape après l'autre dans la plus grande humiliation possible », a déclaré M. Greenwald après avoir donné des explications sur la fausse information du Post consacrée au piratage d'un fournisseur électrique. « C'est vraiment embarrassant », a répondu le présentateur, cité par le magazine Rare. « Je parie qu'ils ont dû corriger la Une, et l'éditeur Marty Baron a dû apparaître à la télévision pour s'excuser. C'est ce qui s'est passé ? »  L'invité a ironisé en précisant que le Post avait fait « une deuxième énorme bourde au cours des six dernières semaines. » Il a ensuite expliqué l'autre fake créé par le journal et a déclaré que le retrait du papier avait été perçu par une « infime partie des gens ». Ensuite, les deux interlocuteurs ont discuté de la manière dont les gens, qui sont sceptiques au sujet des prétendues attaques des « hackers russes », sont souvent condamnés comme étant sympathisants russes. « En fait, vous venez d'apprendre que le rapport publié aujourd'hui n'était qu'une autre série de conclusions révisées du Comité du renseignement, peut-être vraies ou non, mais qui n'étaient absolument pas accompagnées par des preuves », a déclaré M. Greenwald. « Nous ne devrions pas accepter les allégations du gouvernement quand elles ne sont pas accompagnées de preuves, c'est vrai, surtout quand les conséquences sont si grandes », a-t-il conclu.

jeudi 12 janvier 2017

L'éloge de la fuite

Quand certaines personnes dépriment, elles ont recours aux médocs. Pas moi. Quand j'ai une baisse de moral, je prends ma voiture. Ca ne traite sûrement pas tout, mais je peux vous garantir que pour peu qu'on aime conduire, c'est un vrai baume au coeur et c'est toujours ça de pris. Le mois dernier, par exemple, ma femme et moi avons vraiment eu besoin de nous évader suite au décès d'un proche. Ce n'est pas le sujet de ce billet, mais tout ce que je peux vous dire, c'est que ça nous a fortement touchés. C'est pourquoi nous avons décidé de réaliser un road trip aux USA, afin de changer d'air et prendre du recul. Ca peut vous paraître dément, mais ça me fait toujours le même effet : la conduite m'apaise. C'est tellement grisant que souvent, je rêve de tout lâcher pour devenir livreur. J'aurais adoré passer ma vie sur la route et toucher un salaire pour ça ! C'est comme une addiction : plus je conduis, et plus il m'est difficile d'arrêter. Au bout d'une journée passée sur la route, je suis déjà impatient d'être à demain pour pouvoir recommencer. Le plus bizarre, c'est que mon épouse y trouve autant de plaisir, alors qu'elle reste toujours du côté passager. Elle apprécie de se laisser porter et n'avoir rien à faire. En ce qui me concerne, je me morfondrais de voyager en spectacteur, mais j'évite de trop le dire, car ce serait tout de même dommage de la faire changer de point de vue. Le plus pénible, somme toute, c'est de retrouver la vie « réelle ». Dès l'instant où je prends la route, je rêve de conduire indéfiniment. Lorque je suis au volant, je comprends ces individus qui sont sortis faire une promenade et ont disparu sans laisser de trace : ils n'ont tout simplement pas pu rentrer chez eux. Heureusement que ma femme veille au grain pour me rappeler tout ce que je quitterais en faisant de même ! En tout cas, si vous en avez un jour l'occasion, je vous recommande chaleureusement ce road trip. C'est un lieu impressionnant que je suis heureux d'avoir découvert.